samedi 23 août 2014

La paix du soir














La pénombre envahissait
Dans sa clarté discrète
Notre familier univers
D’une proximité sereine.

Le ciel s’effaçait à regret
Rougeoyant à l’ouest,
Plombé fortement à l’est,
Percé de premiers repères.

L’air vibrait transparent
D’une résonance intense,
Où planait encore un chant,
Quelques trilles envoûtants.

Veilleurs attentifs et recueillis
Par-dessus la chaleur du brûlis,
Absorbés par les cendres rougies,
Par la densité soudaine de la vie.

Daniel-Marie Gérard (Mars 2009)








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