Dans la forêt paisible soudainement ils surgissent,
Bousculades de bruits, en escouade ils vrombissent,
Sous leurs pétarades tous les sons délicats périssent.
Tel de puissants chevaliers partis en guerre,
Casqués, bottés, plastronnés, bardés de fer,
Ventres à terre, ils éventrent la moindre artère.
Leur arrogance écrase toute velléité de silence,
Ils pourchassent toutes conques pour romances,
Puis s’en reviennent balafrés de terres puantes.
Derrière eux la forêt soigne plaies et béances,
Se recueille pour oublier cet ouragan étrange,
Réveille ses forces pour chasser sa désespérance.
Daniel-Marie Gérard (Juin 2009)

Tout à fait d'accord; je propose de mettre les jets-ski dans le même sac.
RépondreSupprimerQuelle façon élégante de dénoncer !
Patrick B.