Que serions-nous l’un sans l’autre ?
Un monde fait d’absence, de néant, de vide,
D’une réalité contraire à la vie,
Un monde où je ne serais plus moi-même,
Privé de toute énergie première,
Comme si tu étais ma vie ;
Toi tel un intrépide cerf-volant
Affrontant les bourrasques du vent,
Toujours prêt à se redresser,
Contre l’imprévisible à lutter.
Mais que seraient ces harmonieuses volutes
Dans les nuées au dessus des dunes,
S’il ne recevait sa vigueur de ce fil ténu
Ancré dans un regard affectueux,
Bienveillant et toujours présent ?
Que serions-nous l’un sans l’autre,
Sans ce fil tendu où s’est inscrit
Toute notre histoire commune,
Tous ces multiples moments
Simples ou éclatants,
Des moments qui ont donné vie,
Une vie qui s’est déjà multipliée
Pour rebondir en échos multiples
Formant symphonie.
Et si les tempêtes nous épuisent,
Sache que je ne lâcherai pas ce fil
Qui nous donne et la vie
Et notre raison de vivre,
Qui seul permet d’attendre
Les rayons réconfortants,
D’espérer des lendemains
Plus cléments et sereins.
Daniel-Marie Gérard (Mars 2007)
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