La chambre est vide,
Plus le moindre bruit,
Plus que le grand lit,
Dépouillé, dégarni.
Plus cet espace occupé mille fois,
Plus ces nombreux amoncellements
Et tous ces objets disparates
Jetés ici, là, en tout hasard.
Plus ces musiques et sonneries bizarres,
Plus ces rires et ces éclats épars,
Plus ces profonds sommeils sur le tard,
Plus ces longs reproches dans le regard.
Là bas, dans le brouillard et la ville endormie,
Bien au chaud, dans son tout nouveau nid,
Pleine d’appréhensions, de promesses multiples,
Vite elle saisit une courte missive, « merci ! »
Daniel-Marie Gérard (Novembre 2008)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire