Bien déployées en travers le ciel
Lourd de ses teintes sans soleil,
Dans un sourd sifflement d’ailes,
En un tintamarre très pluriel.
Vers elles les têtes se lèvent,
Avec émotion profond respect,
Renvoyées à la naissance des âges,
Forces puissantes de la vie sauvage.
Toutes allongées sur cette large voile,
Elles bousculent adversité et nuages
Stimulées par un incessant caquetage,
Se relayant vraies sœurs courage.
Ondulant souplement vers le sud elles s’effacent,
A la poursuite d’une terre dont elles ont l’image,
Toujours à tire d’aile et plein largue,
Horde compacte vers de nouveaux rivages.
Daniel-Marie Gérard (Octobre 2009)
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