Là, assis sur ce banc jauni
Au bout des charmes de l’hospice
Un peu perdu dans ses souvenirs
Il égrène ses années de vie.
Rien de grand ni de très pénible
Cinq, six missions successives
Des jeunes maintenant gaillards solides
Des familles en joie, d’autres toujours tristes.
Les baptêmes aux joyeuses cloches
Les morts surprenantes de proches
Les tourments de quelques âmes folles
La solitude chaque jour et encore.
Les répétitives homélies
Les longs soliloques à l’église
Des amis en guise de famille
La simplicité de celui qui a servi.
DanielMarie Gérard (Mars 2009)
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