mardi 2 septembre 2014

L'abbaye






















Au creux du vallon l’abbaye endormie
Se secoue doucement des attentes de la nuit,
La cloche tintinnabule, c’est déjà mâtines,
Les portes s’entrouvrent, c’est une nouvelle vie.

A l’instar de la création, de ses vives mélodies,
Les promesses de ce jour sont ici accueillies,
Gaiement reprises par de suaves psalmodies,
Des prières sereines, des silences recueillis.

Proche du monastère, la ville aussi s’éveille,
Apparemment indifférente à ce commerce spirituel,
Mais comme l’enfant nouveau né un peu amer,
Elle aspire, elle respire cet oxygène primaire.

Après le rythme inaltérable des heures,
Les occupations laborieuses des sœurs,
L’accueil chaleureux des visiteurs,
Tout est déposé dans les mains du Seigneur.

Daniel-Marie Gérard (Mai 2009)




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