| peinture de Joseph Cousin |
Prisonnier de nos libertés
De tous nos prés carrés
De nos prétentions obstinées
Et de nos refus réitérés.
Prisonnier de notre scepticisme
De nos douillets conformismes
Ligoté par notre relativisme
Notre insipide horizontalisme.
Prisonnier de nos tapages
De nos multiples bruitages
De nos abus de langage
De tous nos commérages.
Prisonnier aussi de son amour
De son insoutenable confiance
De sa rayonnante bienveillance
De l’attente de notre retour.
Daniel-Marie Gérard (Février 2014)
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