Fièrement équipé, étonnant voyageur,
Pénétrant les sinueuses profondeurs
De la forêt mystère sans aucune frayeur,
Tout se figeait pour un grand bonheur.
L’atmosphère fluide devint épaisseur,
Le brin d’herbe acquit de la lourdeur,
Chaque bruit se poursuivit en longueur,
Je marchais sur de râpeuses senteurs.
Le soleil s’immobilisant dans le ciel,
Alors abruptement aussi je me posai
Pour recueillir cet immense potentiel
Et m’assoupir en une légère prière.
Souvenir en forêt de St Aubin
Daniel-Marie Gérard (Juin 2009)
Daniel-Marie Gérard (Juin 2009)
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