Ont oublié que tu te nommes Père
Ils interrogent les mânes des ancêtres
Les chamanes et les forces de l’univers.
Ils posent la relation première
Avec l’arbre la terre et le frère
Sous des espaces lunaires
Limités à l’horizon terrestre.
Le transcendant noyé en ces énergies
Se délite hors des promesses divines
Plus besoin de réalités invisibles
Chacun naît se connecte et s’évanouit.
Alors que le croyant mû par l’espérance
Goûte déjà ce grand bonheur immense
La présence d’un Tout-Autre bienveillant
Qu’il accueille en Jésus le divin Enfant.
Cette puissance spirituelle a un Nom
Qui refaçonne l’homme dans sa relation
En dispensant un amour sans borne
Vainqueur du mal et même de la mort.
Dévoile-nous ton visage !
Montre à nous tous ta face !
Éclaire nos chemins creux !
Dissipe nos esprits ténébreux !
*Isaïe 64,6
D-M G 12-2017
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