Pèlerin il me fit et me mit au large
Il allégea minutieusement le sac
Plus de préoccupation confortable
Garder seulement l’indispensable.
Sur la route chaque jour fort léger
Que ce soit pour manger ou se loger
Pour pause une souche ombragée
Pour la nuit sur une natte allongé.
De la tête il chassa les craintes
Les constructions produites en vain
Avec les souvenirs ou les lendemains
Pour vivre un présent toujours serein.
Il emplit l’espace vide de confiance
Un halo chaleureux omniprésent,
En chacun des jours à tout moment
Reconnaissance de sa bienveillance.
Daniel-Marie Gérard (Mars 2015)
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