Dans le bruissement des ruisseaux
Dans le frémissement des rameaux
Sur les hautes collines et les coteaux
Tu écouteras sa voix
Dans la sonnerie saisissante du cor
Dans les lamentations de la bise d’automne
Dans les crissements de la neige au dehors
Tu écouteras sa voix
Dans le regard timide du pauvre hère
Dans les admonestations des clercs en chaire
Dans les gémissements étouffés de tes frères
Tu écouteras sa voix
Ainsi recueillis au tréfonds de ton âme
Ces accents divins toi-même percevras
Cette douce compagnie rechercheras
Et sur terre ton vrai Père tu écouteras.
Daniel-Marie Gérard (Mars 2015)
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