Un enfant blessé
Dans son berceau délaissé
Quémandant quelque baiser.
Un enfant
Quérant la douceur,
Un peu de bonheur,
Un regard, une relation,
Même à travers un pardon.
Un enfant
Qui s’est proposé,
Jamais imposé
Par peur d’exister,
De crier pitié !
Un enfant
Qui plus tard
Restera à l’écart
Des perpétuels combats
Oeuvrant pour la compréhension
Avec sensibilité, concorde et affection.
Un enfant
Qui trouva dans l’instant
Nourriture et consistance
Pour dresser sa croyance
Même sous tous les vents.
Un enfant
Bâti sur l’espérance
Jusqu’à en perdre sens,
Dont la bienveillance est immense
Jusqu’à voir en toute circonstance
La possibilité d’une renaissance.
Un enfant
Dont la mère s’appelle nature,
Qui en fait toujours sa culture,
Son lieu de repos et sa sépulture.
Daniel-Marie Gérard (Février 2008)
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