De la racine à la tige, servant la vie,
L’arbre tendu vers la réalité invisible
Chantonne tout le jour et le soir prie,
Comme s’il voyait cet invisible !
Le chartreux heureux en son Dieu
Le priant en sa chambre en offrande
Le mourant balbutiant en la vie confiant
Ils voient l’invisible !
Pélicans généreux de leur chair faisant présent,
Amoureux de l’humain par le monde secourant,
Comme ces saintes en Inde saris blancs allant,
Ils voient l’invisible !
Daniel-Marie Gérard (Septembre 2016)
