Celles de nos tertres de nos sommets
Celles de nos chemins de nos dessertes
Celles de fer et celles de pierre
Celles multiples de nos cimetières !
Celles hissées au plus haut des clochers
Celles des couvents des chapelles cachées
Celles des champs sanglants après la bataille
Celles dans la nuit tissées par les étoiles !
Tel le serpent élevé au désert
Elles invitent le promeneur solitaire
Comme la foule bruyante distraite
A croiser quelques moments le ciel
Pour en recevoir force et douce paix.
Daniel-Marie Gérard (Octobre 2014)




